Radiologie

L’imagerie par résonance magnétique, également appelée imagerie par résonance magnétique nucléaire ou IRM, est supérieure à de nombreuses autres méthodes d’imagerie en termes de qualité d’image et de diversité. Selon le questionnement clinique, une IRM peut même constituer la seule méthode appropriée pour le diagnostic, par exemple lorsqu’il s’agit de rendre visibles de très petites structures : les images d’IRM permettent même de reconnaître des modifications des tissus de moins d’un millimètre.

Le procédé technique permettant l’extraction de l’oxygène, de l’azote et de l’argon consiste à distiller de l’air liquéfié. Pour ce faire, les composants sont séparés en tirant avantage de leurs points d’ébullition différents. Ce procédé de séparation de l’air s’est imposé depuis le siècle dernier pour la production industrielle d’oxygène, d’azote et d’argon.

L’hélium présente le point d’ébullition le plus bas de tous les gaz : -268,9 °C ou 4,2 kelvins. Grâce à cette température très basse, l’hélium liquide facilite la supraconductivité des aimants du tomographe à résonance magnétique : une fois refroidi de cette façon, le conducteur électrique de l’aimant perd en effet sa résistance électrique, ce qui génère une densité de courant élevée et un champ magnétique stable extrêmement puissant, la condition sine qua non de toute IRM.